INTRODUCTION
Souvent la
sanction parentale est nécessaire pour faire face aux désobéissances et aux
caprices des enfants.
L’enfant a
besoin de sanction pour qu’il prenne conscience d’avoir fait une bêtise, la
sanction est un acte qui oblige l’enfant à réparer les dommages causés, à
réfléchir et à se questionner sur la faute commise
Tandis que
l’adulte, lui, pour affirmer son autorité est amené à sévir en distribuant des
punitions.
Cependant la
sanction ne doit pas se transformer en chantage comme dans cette phrase
« si tu continues je te met au lit »
Nous allons
voir dans un premier temps à quoi sert
la punition, puis dans une deuxième partie les différents types de sanctions
que l’on peut utiliser ainsi que les conséquences que celles-ci peuvent avoir.
Et dans une troisième partie nous verrons comment « bien » punir un
enfant.
A QUOI SERT
LA PUNITION ?
-
la punition est un outil de l’éducation
-
elle permet de donner à l’enfant des repères
précis sur les exigences de ses parents
-
la punition marque les limites à ne pas franchir
-
elle stoppe les comportements violents ou
irrespectueux
-
elle soulage la colère de l’adulte
-
la punition permet de faire prendre conscience à l’enfant de ses erreurs, de ce
qui est autorité et interdit
-
la punition se doit d’être éducative et
corrective
LES
DIFFERENTS TYPES DE SANCTION ET LES CONSEQUENCES SUR L’ENFANT
-
la parole seule : propos moralisateur, il
s’agit d’un avertissement oral avant la punition s’il y a récidive
-
la privation : priver d’un plaisir (jeux vidéo,
tv, sortie.)
-
la contrainte de réflexion : rechercher la
solution à la bêtise commise, réflexion sur les motifs et les conséquences que
l’acte peut avoir. Il s’agit d’inciter l’enfant à se poser des questions et à
l’accompagner dans sa propre réflexion
-
l’exclusion : exclure provisoirement de la
relation avec l’adulte en mettant à l’écart l’enfant dans sa chambre par
exemple, afin qu’il se calme et réfléchisse
Dans tous
les cas il ne faut pas agir de façon impulsive mais réfléchir à la punition
selon l’acte commis. Les punitions répétées risquent d’avoir une influence
négative sur l’estime de soi et de la confiance en soi de l’enfant :
-
la punition peut provoquer l’effet inverse
rechercher, l’enfant peut faire exprès de se faire punir pour attirer
l’attention vers lui car certains enfants n’ont contact avec leurs parents que
quand ils agissent mal, les bons comportements chez eux ne sont jamais
remarqués ou soulignés
-
les punitions peuvent entrainer chez l’enfant
une peur maladive et une anxiété. Elles s’exprimeront par de l’agitation, des
insomnies, du retrait… l’enfant agira sans réfléchir, parce qu’il est trop
stressé, provoquant ainsi une autre punition =
cercle sans fin
-
certains enfants s’endurciront car ils
n’accepteront pas de se faire dominer, ces enfants développeront beaucoup
d’agressivité
Plus souvent
qu’autrement les punitions dictent à l’enfant ce qu’il ne doit pas faire et ne
lui montrent pas ce qu’il devrait faire
COMMENT
« BIEN » PUNIR ?
-
il faut établir des règles et les faire
connaitre à l’enfant (par exemple heure du bain, du coucher, autorisation de
toucher à tel ou tel objet, autorisation de sortie pour les ados…) ceci est
essentiel et permet de cadrer et de donner des repères
-
faire connaitre les sanctions pour que l’enfant
sache à quoi s’attendre
-
appliquer la sanction en cas de non-respect des
règles
-
sanctionner le plus tôt possibles mais surtout
quand les esprits sont plus calmes car cela amènerait à une sanction
inappropriée
-
la sanction doit rappeler la règle par exemple : tu es sorti du jardin en
vélo, je te rappelle que c’est interdit, demain tu seras privé de sortie
-
la sanction doit être appropriée à la
faute : petite faute, petite sanction
-
la sanction doit être réparatrice si possible,
ex : un vase cassée, l’enfant nettoie tout seul
-
il faut limiter au maximum le chantage affectif
car cela ne responsabilise en rien l’enfant
-
et il ne faut en aucun cas en venir aux
violences corporelles qui ne mènent à rien, car ils n’aident pas l’enfant à se
structurer et le fragilisent psychologiquement et physiquement
Concernant
cette phrase « si tu continues je te mets au lit », je pense que
cette punition serait mal interpréter par l’enfant. Il ne comprendrait pas ce
qu’il a fait de mal si on ne lui explique pas, il sera alors puni dans son lit
et donc par la suite il va assimiler son lit comme une punition. A la longue le
moment du coucher deviendra pénible et de plus en plus difficile car pour lui
le lit représentera la punition.
Le moment du
coucher doit être un moment calme pour l’enfant et non un moment de conflit
avec ses parents.
En tant que
future auxiliaire puéricultrice, j’essayerais d’imposer des règles et des
limites aux enfants afin qu’ils évoluent dans un environnement stable, et s’il
faut je pourrais aider aussi les parents en leur donnant des conseils.
CONCLUSION
Je pense
qu’il faut privilégier le dialogue et le respect dans la relation parent/enfant
parce qu’ils constituent la base de la bonne éducation. Les limites doivent être
définies clairement, ainsi que les conséquences d’un comportement inacceptable.
Lorsque l’enfant dépasse ces limites, on doit donner une réponse calme et
positive car un enfant a besoin de savoir que tout n’es pas permis, qu’il ne
peut pas tout faire ni tout obtenir et qu’il y a toujours des lignes rouges et
des interdits.
Cependant
pour que la punition soit efficace il est important qu’elle soit cohérente et
adaptée pour que l’enfant en comprenne la raison. Il faut toujours prendre le
temps d’expliquer à l’enfant le pourquoi de la punition.
L’enfant parfait n’existe pas, ni le parent parfait.
L’écoute, la compréhension et le dialogue sont le langage de l’amour.
Merci pour ton site, c'est super pour aider ceux qui prépare l'oral ! ! !
RépondreSupprimerPar contre pour ce sujet la attention il y a une grosse erreur, tu confond sanction et punition( qui est interdite en milieu collectif)
Tu as bien argumentée et je rajouterai juste le faite que le lit deviens un lieu de punition alors qu'il doit être représentatif pour l'enfant du lieu de repos, de calme et de sérénité.
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